« L’affranchi de Chaumont » victime d’une décision de la CPPAP Pétition et appel presse libre en danger
déc 01

(version n° 1,  à améliorer et à compléter par des annexes techniques)

 

Nous appelons les équipes éditrices de revues à nous faire parvenir des propositions pour améliorer et enrichir la plateforme de revendications ci-dessous. Nous nous efforcerons de tenir compte des suggestions qui serviront à mettre en ligne, ici même, de nouvelles versions de la plateforme qui s’élaborera ainsi progressivement.

Pour ne pas allonger le texte, nous le complétons par des annexes qui vont permettre de détailler certains points. Merci d’avance aux équipes éditrices ou aux lecteurs et militants qui voudront bien contribuer à la mise au point de ces précisions techniques. Là aussi, nous espérons qu’une élaboration collective et progressive va se mettre en place.

 

 

  • Interruption de l’application des accords Etat-Presse-Poste qui ont été élaborés en dehors de toute concertation avec la presse libre et à ses dépens. Pour faire bénéficier, dans un premier temps, toutes les revues inscrites à la CPPAP du tarif allégé appliqué à la presse dite «ciblée» (Presse Information Politique et Générale (PIPG) et Quotidiens à Faibles Ressources Publicitaires QFRP)).

 

  • Retrouver dans un deuxième temps une tarification du niveau de celle mise en place aux lendemains de la Libération en accordant des allègements différenciés, inversement proportionnels à la surface occupée par la publicité, de manière à créer un cercle vertueux libérant progressivement et au moins partiellement la presse de l’oligarchie économique et financière. Et en créant une péréquation allégeant les tarifs pour les publications à faible tirage, de manière à rappeler que la circulation des idées et des informations n’a rien à voir avec la recherche du profit.

     

  • Redonner à la Poste et à ses agents les moyens d’assurer sa mission de service public de diffusion des idées. Cela passe dans l’immédiat par l’arrêt du harcèlement infligé aux petits éditeurs en matière de routage, de présentation et de facturation des envois et, au contraire, par la mise à disposition par la Poste de moyens facilitant ces tâches pour les déposants de petites revues. Cela passe ensuite par l’élargissement progressif de l’activité de la Poste à la diffusion des revues et journaux pour la vente au numéro, de manière à libérer la Presse des contraintes matérielles et financières qu’imposent les entreprises privées qui exercent aujourd’hui cette fonction.

     

  • Redéfinir, en lieu et place des commissions tripartites Etats- Presse-Poste et de la CPPAP, un organisme démocratique qui déterminera les règles qui seront appliquées à toutes les revues qui auront reçu l’agrément de cet organisme.

 

 

Annexes techniques (version n° 1)

 

1) Concernant le numéro de «quartier lettre» (aussi appelé «QL» ou «numéro de facteur») :

Ce nombre de quatre chiffres doit aujourd’hui figurer au bas de chaque adresse. Il conviendrait d’abord de vérifier que cela facilite réellement le tri pour des revues à faible tirage. A supposer que ce soit le cas, il faudrait que ce numéro soit fourni gratuitement par la Poste (comme ce fut le cas lorsqu’on a introduit les codes postaux). L’achat, rendu obligatoire, de ces numéros QL auprès de la filiale « Médiapost » a correspondu à une augmentation déguisée des tarifs. Ils sont actuellement vendus sous la forme d’une énorme base de données très difficilement exploitable. La Poste pourrait mettre à disposition sur un site dédié un logiciel facilitant l’adjonction de ces QL.

La gratuité et la facilité d’accès à ces n° de «QL» ont existé il y a quelques années. Il suffit de les rétablir !

 

 

2) Concernant la présentation des envois et le routage

..

 

3) Concernant les lieux de dépôt

..

 

4) Concernant la facturation

    .

5) Concernant la distribution pour la vente au numéro (dans les kiosques et librairies)

6) Concernant la mise à disposition - par un service public rendu à sa mission – de moyens modernes et de bases de données facilitant la tâche des éditeurs.

7) Concernant l’allégement des conditions d’accès à l’agrément (aujourd’hui = numéro de CPPAP)

 

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